Sans Dieu n’est pas un manifeste de l’athéisme.
Si on ne croit plus en Dieu, cela veut-il dire qu’il n’y a pas de transcendance (philosophique, artistique, poétique…), que la vie n’a plus de sens, qu’il n’y a plus de valeurs universelles ?
Sans Dieu, est-ce nécessairement un athéisme antireligieux ?
N’y a-il pas différentes sortes d’athéisme, différents types d’agnosticisme ?
Comment alors inventer un sens individuel, collectif, universel ?
Avec Dieu, mais avec quel Dieu ? Quelle représentation, quelle présence de Dieu ?
Un Dieu qui ne se laisse pas réduire au théologico-politique ?
Un Dieu « intégriste » ? Enfin, comment croire en Dieu après Auschwitz et après tous les génocides
qui ont jalonné le XXe et qui endeuillent encore notre siècle débutant ?
Ces questions sont posées aussi bien aux athées, aux agnostiques,
qu’aux croyants qui sont invités à y répondre en n’engageant qu’eux-mêmes.
De ce chœur disparate surgissent d’autres questions et des réponses
ouvertes à d’autres inquiétudes et peut-être à une espérance…