L’art colonial sud-américain

L’art colonial constitue un cas très particulier par la prépondérance de son expression religieuse. Or, à côté des religieux espagnols et portugais, les nombreux italiens, flamands et allemands ont introduit un caractère assez cosmopolite, surtout en architecture. Par ailleurs, les Indiens natifs et les Noirs “importés” sont arrivés à superposer leurs sensibilités aux apports purement occidentaux.

L’ouvrage s’intéresse d’abord à l’architecture, puis à la sculpture au sens le plus large du terme puisqu’elle inclut plafonds en bois,retables, mobilier ecclésiastique et images sculptées, enfin la peinture, moins originale mais non moins révélatrice. Les auteurs ont travaillés de la manière la plus libre et la plus objective, s’appuyant sur les œuvres envisagées comme sources non écrites de l’histoire, selon la notion chère à Pierre Francastel.