Chu Teh-Chun

 

Chinois du Jiang Su, étudiant à la célèbre Ecole des beaux-arts de Hangzhou, professeur à Nanjing puis à Taipei, mais Parisien depuis 1955, il n'a pas oublié les leçons des artistes Song, ces maîtres de la nature qui méditaient longuement sur elle avant d'en restituer l'essntiel, et l'éternel, à l'atelier.
Depuis qu'il a reçu , peu après son arrivée à Paris, le choc de Nicolas de Staël, Chu Teh-Chun est abstrait, c'est dire que, comme chez ce dernier, sa peinture sans perdre le contact avec le réel, est venue au monde, à la fois par loa stimulation et par l'effusion. Elle est action, et cette action qui engage la totalité des sens, enfere le temps, celui qui passe et celuiqu'il fait, dans le vaste, l'ouvert et l'illimité du mouvant.