Jean-Luc Chalumeau
Ecrivain(s)
Artiste(s)
Résumé
« Je n'ai jamais su parler de ma peinture, je n'y tiens pas non plus, je ne cherche pas à l'expliquer. Ce qui compte, c'est uniquement le tableau. Parfois, lorsque j'entends des jeunes peintres faire de longs discours sur la façon dont ils peignent, la démarche de leur travail comme on dit, je me surprends à rire intérieurement. »
Zao Wou-Ki était un peintre tout à fait universel et profondément chinois.
S'il est venu s'installer à Paris dès 1948, il a toujours continué à voyager. Membre de l'École de Paris où il a côtoyé ses amis Hartung, Vieira da Silva, Arp, Soulages, Schneider, etc., il a néanmoins puisé son inspiration à des sources beaucoup plus diversifiées que celles de ses confrères.
Il est permis de parler à son propos d'une « tentation de l'Occident » – en particulier pour avoir choisi la voie de la peinture à l'huile qui n'est pas une technique chinoise.Mais il reste essentiellement un peintre oriental puisque son œuvre révèle tout ce qui atteste le caractère sacré de l'art chinois.
