Jean-Claude Sabrier
Ecrivain(s)
Résumé
Plus de soixante années se sont écoulées depuis la publication en 1952 de l'ouvrage d'Édouard Gélis et d'Alfred Chapuis, La Montre automatique ancienne, qui restera dans l'histoire de l'horlogerie la meilleure étude sur ce thème couvrant l'ensemble de la production dans cette spécialité bien déterminée.
Depuis les années 60 cependant l'approche des chercheurs comme celle des historiens est sur certains points infiniment plus méthodique. Alors que de nombreux auteurs s'étaient fiés aux signatures trouvées sur les montres, il a depuis été établi que, dans la plupart des cas, il s'agissait de celles de l'importateur, d'un grossiste ou d'un détaillant. Ainsi à la fin du XVIIe siècle, en l'absence de tout règlement corporatif dans la région de Neuchâtel en particulier, rien ne contraignait les horlogers à signer leurs œuvres, si bien que de nombreuses montres en sont dépourvues. Il était donc important de déterminer avec précision l'origine véritable des montres qui ont été commercialisées non seulement en Europe, mais au Moyen-Orient, en Asie et aux États-Unis.
C'est la raison pour laquelle Jean-Claude Sabrier s'est livré pour la première fois à une recherche systématique des informations dans les documents d'époque : correspondance, procès-verbaux, livres de comptes, brevets et autres témoignages incontestables de la production et de l'évolution des montres perpétuelles. Il est ainsi parvenu dans la plupart des cas à déterminer l'atelier, ou tout au moins l'origine géographique de la plupart de ces montres.
Dans cet ouvrage l'expert nous livre une étude minutieuse des recherches qui ont été nécessaires dans les différents domaines de la mécanique, des techniques fabrication, comme des matériaux pour atteindre une quasi perfection de la montre mécanique.