La lettre

Résumé

1. HISTOIRE DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE
Après un court rappel portant sur les origines de l'écriture, les cent premières pages retracent de façon beaucoup plus détaillée l'évolution des caractères d'imprimerie depuis l'époque des incunables jusqu'à nos jours et évoquent l'influence des techniques de l'imprimerie sur leurs dessins. L'œuvre de prestigieux graveurs ou dessinateurs-concepteurs de caractères y est abordée chronologiquement, en relation avec une abondante iconographie. Cette section se termine par une brève évocation de l'utilisation de la lettre, pour sa forme et indépendamment de la signification textuelle, dans les arts du dessin, de la sculpture et de la peinture.

2. TECHNOLOGIE D'UTILISATION DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE
Sans détailler la pratique des logiciels de traitement de texte que les opérateurs de PAO peuvent trouver dans les manuels des fournisseurs ou acquérir à l'aide d'un apprentissage approprié, ce chapitre expose, en les débarrassant de ce qui est devenu caduc, les principales règles typographiques à observer dans l'utilisation des caractères et détaille les nouvelles facilités offertes par le traitement de texte informatisé, afin de satisfaire le plaisir de l'œil, juge souverain du goût, pour reprendre la belle expression de Fournier-le-Jeune (graveur et novateur en matière d'art typographique, de la fin du XVII^e et du début du XVIII^e siècles). On s'attache à démontrer ici que les respect de ces règles et la volonté à continuer de les faire progresser pourraient être généralisés dans l'intérêt des publications imprimées, grâce à la formation des personnels et sans augmentation notable de leur prix de revient.

3. LE PASSÉ, LE PRÉSENT ET L'AVENIR DU CARACTÈRE D'IMPRIMERIE
La dernière partie relate en deux sections - l'une intitulée L'actualité du patrimoine historique, et l'autre La numérisation des caractères d'imprimerie - la teneur d'entretiens que les auteurs ont eus avec trois collaborateurs de l'Imprimerie Nationale : Jean-Paul Descamps, responsable du matériel de fonderie, Franck Jalleau, dessinateur-concepteur de caractères numérisés et Christian Paput, graveur de poinçons typographiques. Chacun d'entre eux évoque son activité dans la conservation vivante et l'enrichissement du patrimoine détenu par le prestigieux établissement. Exposant leur conception et l'évolution de la communication imprimée, ils fournissent des raisons de ne pas se résigner à son déclin, mais au contraire, d'utiliser toutes les potentialités des nouvelles techniques afin que continue de se pratiquer et de progresser la belle typographie dont les métiers d'origine ont disparu, mais qui peut connaître un renouveau fondé sur la mémoire d'une expérience séculaire.