Les nouveaux réalistes

Claude Mollard

EAN: 9782702206706 2003 64 pages relié imitlin jaquette

Résumé

Les «nouveaux réalistes» ou le «Nouveau Réalisme»?
La création artistique française du début des années 60 est imprégnée de cette question. Au moment où arrivent de nouvelles générations d’artistes dans le cinéma (la nouvelle vague), dans les littératures (le Nouveau roman), le champ des arts plastiques est lui-même entraîné par des jeunes de 20 à 30 ans qui s’appellent Yves Klein, Jean Tinguely, César, Arman ou encore Niki de Saint-Phalle et quelques autres, au total moins de quinze artistes.

Révélés et conduits par Pierre Restany qui est à la fois leur inspirateur et leur oracle, ils vont s’imposer aux artistes abstraits de l’Ecole de Paris, gagner l’Italie à Turin et Milan, frayer en Suisse et en Allemagne, arriver jusqu’à Stockholm avant d’embarquer pour New York.

Certains vont s’y enraciner comme Arman et Christo, d’autres y apparaître comme une étoile filante, tel Martial Raysse.

Claude Mollard retrace la naissance et l’affirmation de cette nouvelle génération à une époque où Paris était encore un lieu incontournable de la création artistique mondiale. Il décrit la naissance des «nouveaux réalistes» en 1960 et la rupture de leur mouvement avec la mort d’Yves Klein en 1963.
Et il montre, au-delà de ces trois années intenses, les trajectoires inspirées et exemplaires de ces artistes qui ont montré la force du «Nouveau Réalisme».

Si certains se sont aujourd’hui éteints comme César, Dufrêne, Niki de Saint-Phalle, d’autres poursuivent leur mission comme Christo, Martial Raysse, Arman ou Raymond Hains. Ils prouvent que la création contemporaine s’épanouit singulièrement lorsqu’elle sait épouser les grands problèmes de notre société : le devenir des villes, la démesure de la communication, le sens des nouvelles technologies…

Claude MOLLARD qui a participé à la reconnaissance de Jean Tinguely et de Niki de Saint-Phalle au centre Pompidou, qui a passé des commandes à César (le Centaure) ou à Arman (les horloges de la gare Saint-Lazare), intervient ici comme témoin, historien et pédagogue.

A travers le «Nouveau Réalisme», il montre que les «nouveaux réalistes» ont ouvert la voie à de nouvelles générations comme Daniel Buren, Fabrice Hybert et bien d’autres.