Jean Miotte

Résumé

Si des ses premières réalisations personnelles en 1948, Jean miotte est abstrait, influencé par Rouault et Matisse, c'est en 1953 après plusieurs années de réflexion, de voyage en Italie, en Espagne, en Angleterre, en Algérie qu'il se manifeste au Salon des Réalités nouvelles comme un peintre de l'abstraction lyrique. Ses œuvres sont caractérisées par un dessin très présent, des couleurs choisies, tracées, balayées sur la toile pour faire coïncider « ce quelque chose de sacré dans l'énergie de vivre ».
Puis Jean Miotte évolue vers une peinture plus gestuelle, l'écriture jaillissante prend le mas sur les recherches formelles.

Tout devient mouvement pour atteindre au signe. « Les gestes picturaux de Miotte, dont les toiles sont la mémoire,ont une qualité chorégraphique, il y a quelque chose de dansé dans sa  peinture qui peut se définir comme un usage inspiré de l'énergie corporelle », confie Jean-Clarence Lambert.

Après plusieurs mois passés aux  États-Unis où il entretient de nombreuses relations avec les artistes américains Rothko, Calder, Lipchitz sa peinture tend vers un graphisme plus descriptif, les contrastes y sont plus accentués, l'espace élargi.