Michel Onfray, Jacques Sojcher, Patrick Bonté, et autres
Résumé
« Il est des profondeurs dans lesquelles la plupart des êtres n’osent s’aventurer.
Ce sont les abîmes infernaux de notre vie instinctive, cette descente dans nos cauchemars si essentielle à notre « re-naissance » même. Le voyage mythologique du héros implique le grand combat avec les démons. Marcel Moreau a engagé cette lutte. »
Anaïs Nin, préface L’Ivre livre, 1973
Marcel Moreau écrit depuis cinquante ans (son premier roman, Quintes, paraît en 1963 chez Buchet-Chastel). À ce jour, il est l’auteur de plus de soixante livres. Livres inclassables – ni roman, ni poème, ni essai. Livres au-delà de tous les livres, au plus près de la respiration, du rythme vital.
Parce que sa vie et son œuvre se confondent, parce que même reconnu, Marcel Moreau n’a jamais cédé au jeu de la représentation médiatique, parce qu’il a choisi de rester dans une certaine marginalité qui est celle de la littérature.
Quatre parties constituent ce volume, Marcel Moreau, un possédé des mots.
Elles correspondent à quatre volets de l’œuvre et de l’homme.
Côté pile du livre, les chapitres « Correspondance », « A propos de Marcel Moreau », « Marcel Moreau et les artistes » traduisent les amitiés passionnées et fidèles que l’auteur entretient avec ses nombreux lecteurs amis, écrivains, artistes.
Ils expriment également la générosité et la curiosité d’un homme qui vibre et reste à l’écoute de toutes les formes de création, qu’il s’agisse de la peinture, de la photographie, de la musique, du cinéma, de la danse.
Côté face du livre, nous re-publions un long extrait de la correspondance que l’auteur a entretenue durant une année avec l’écrivain Linda Lewkowicz (L’amour est le plus beau des dialogues de sourds, 1999, éditions ULB Création).
Dans cette correspondance, Marcel Moreau est confronté à une autre voix – une voix et une écriture qui résistent à la séduction de l’homme et de l’œuvre.
Ce dialogue antagoniste est sans doute une vraie rencontre.
Virginie Devillers