Arnal

Résumé

Depuis 1948, date de son premier tableau, il reste insaisissable. Tout d'abord parce que la peinture n'a jamais été et ne sera jamais pou lui exclusive ni continue, il cessera même de peindre pendant sept années consécutives.

François Arnal aime brouiller les pistes : au sens figuré, celles de ses activités puisqu'il sculpte, écrits des scripts, réalise des décors de théâtre... et au sens propre, puisqu'il a toujours parcouru le monde entier ; s'installant quelques années à Tahiti, puis au Mexique, avant de partager sa vie entre New York et Paris.

Récemment c'est en Afrique qu'il a découvert la possibilité de sculpter le caoutchouc recyclé ; se faisant l'ethnologue d'une tribu imaginaire : les Meeps.

Même s'il exposa dès 1951, peindre ne fut tout d'abord pour lui qu'une solution pour échapper au malaise de l'après-guerre : « en 1945, nous étions déracinés. Toutes les normes, toutes les valeurs qui avaient tenu lieu de tradition étaient périmées. Il fallait trouver autre chose, quelque chose d'absolument neuf que nous n'aurions pas perverti et qui échapperait à une certaine mémoire cultivée, pour nous sentir neufs. » C'est à Tahiti qu'il est allé « se laver de ce savoir...prendre un bain de nature. »Après l'informel, François Arnal se rapprochera de Cobra et de Jorn en particulier. La peinture, c'est la possibilité d'être en relation avec d'autres espaces, d'autres présences, d'autres temporalités.

Depuis 1958, François Arnal travaille par séries : des Mutants aux Bombardements, des Anneaux aux Emerveillements, chacune d'elles innove par un vocabulaire pictural inédit.

Retrouvez l'hommage fait à François Arnal sur whoozart.tv